Salinger n'est pas mort

Pourquoi?
Parce que pour tous ses lecteurs, l'auteur de "L'attrape-coeurs" leur a parlé.
Comme directement, par une sorte de conversation intime, rendue possible par ce style si particulier, si éternellement adolescent.

Annie Saumont, dont la prose est elle aussi troublante parce qu'ancrée dans l'enfance, en propose une traduction en français où elle transpose les tics de langage du New York des années 40 vers un français de Banlieue plus contemporain. A chaque âge son interprétation, et le travail qu'elle a réussi sur cette oeuvre superbe mérite d'être relu d'urgence.

Pour les anglophones, le superbe site Dead Caulfields fournit depuis de nombreuses années des informations rares dans un style que j'affectionne particulièrement. C'est à cette adresse que j'ai trouvé l'image qui suit, en référence à l'épiphanie de Holden qui se demande à Central Park où les canards vont lorsque le lac est gelé...

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