Double indemnity by Billy Wilder
Double indemnity de Billy Wilder en couverture de Film noir (éditions Tashen). Le livre consacre une partie à ce film culte de 1944.
Le film commence par les confessions de Walter Neff (Fred MacMurray), un vendeur d'assurances. Blessé à mort, il dicte sur bandes magnétiques (à destination de son patron, Keyes) ses aveux à propos d'un meurtre. Ayant raté le crime parfait, Neff et sa complice, Phyllis (Barbara Stanwyck) subiront le sort prédit par Keyes (Edward G. Robinson) :
Un meurtre n'est jamais parfait. Tôt ou tard, ça foire. Quand deux personnes sont impliqués ça foire encore plus vite que prévu...Ils ont commis un meurtre. Ce n'est pas comme une balade en tram où chacun peut descendre quand il veut. Ils sont coincés ensemble et doivent se taper tout une ligne jusqu'à la tête de station. C'est un aller simple et le terminus, c'est le cimetière.
Un grand film noir que nous avons revu avec plaisir le week-end dernier.
Un grand film noir que nous avons revu avec plaisir le week-end dernier.
Dès 1945, l'article de Lloyd Shearer dans le New York Times identifiait "Assurance sur la mort" comme le début d'une "tendance hollywoodienne à la production en masse d'histoires criminelles musclées, lubriques et sanglantes, toutes coulées dans le même moule : un meurtre au mobile plausible assaisonnée de fortes connotations freudiennes". Jean-Pierre Chartier, le critique français qui créa le terme "film noir" en 1946 convenait que le film n'avait pas de "gentil" et que tous ses personnages étaient plus ou moins vénaux.(p.27)
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