vendredi, avril 20, 2012
jeudi, avril 19, 2012
lundi, avril 16, 2012
La Guerre des Chiffonneurs de Thomas Géha chez Rivière Blanche
La découverte de la Rivière Blanche se poursuit tout comme celle de Thomas Géha qui m' avait tapé dans l'oeil ici.
Tout à l'heure, c'est dans un bon bain de mousse que j'ai terminé la lecture de La Guerre des Chiffonneurs.
Le sous-titre annonce : Planètes Pirates 1 et je dois avouer que j'espère un volume deux, puis trois voire plus des aventures intergalactiques du vaisseau Le Vieux Mais Joli Lapin Rose. C'est le moyen de transport de Marcus Mardel et de son compagnon Raugri que nous allons suivre tout au long des 186 pages qui composent ce roman tellement agréable que j'aurais souhaité qu'il soit plus long.
Au départ, ils sont tous les deux sur une planète étrangère à leurs origines, par ailleurs diverses. Marcus est né Terrien mais a été adopté par une famille influente Jadoine. Quant à Raugri il ressemble à un gros chat, mais ne lui dites pas, il risquerait de se vexer et de redevenir bougon, comme à son habitude.
Les chapitres s'entrecoupent alors afin de nous faire comprendre d'un côté la tragédie qui a brisé la vie de Marcus, tandis que de l'autre on suit la pérégrination des deux compères pour se procurer un Chiffonneur (sorte d'appareil qui permet de se déplacer facilement plus vite que la lumière). Sorte de Thébaïde spatiale, la tragédie de Marcus est entrecoupée par des scènes d'action palpitantes. Je ne veux pas vous en raconter plus tant il serait dommage de ne pas profiter de l'allégresse réelle qui s'est emparée de moi (et qui s'emparera à coup sûr de vous) à travers cette lecture.
Les chapitres s'entrecoupent alors afin de nous faire comprendre d'un côté la tragédie qui a brisé la vie de Marcus, tandis que de l'autre on suit la pérégrination des deux compères pour se procurer un Chiffonneur (sorte d'appareil qui permet de se déplacer facilement plus vite que la lumière). Sorte de Thébaïde spatiale, la tragédie de Marcus est entrecoupée par des scènes d'action palpitantes. Je ne veux pas vous en raconter plus tant il serait dommage de ne pas profiter de l'allégresse réelle qui s'est emparée de moi (et qui s'emparera à coup sûr de vous) à travers cette lecture.
La lecture de ce roman vous emmènera loin, aux confins de plusieurs galaxies, avec des personnages hauts en couleurs. Ma préférée reste Alsha, la prostituée qui dispose d'un accessoire surprenant prénommé Romuald. Comment Marcus pourrait-il rester insensible à Alsha et comment cette dernière pourrait-elle envisager de se passer de son sextoy incroyable? J'allais oublier le personnage d'Antoine Cinerna, baroudeur de l'espace, perdu dans une galaxie qui n'est pas la sienne. Va-t-il pouvoir rentrer chez lui? Ce space opera devient vite addictif et les questions se succèdent dans des situations le plus souvent rocambolesques au milieu des étoiles.
Quant à Thomas Géha, nous reparlerons de lui très prochainement car sont arrivés ce matin sur l'Avenue deux de ses précédents romans à retrouver sur le site de Rivière Blanche également :
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samedi, avril 14, 2012
jeudi, avril 12, 2012
Dragon head de Minetaro Mochizuki
Manga d'horreur. Un conseil pour les claustros : passez votre leur chemin !
Lors d'un voyage de
lycée, un train déraille sous un tunnel provoquant un terrible
accident.
Le manga démarre très
fort dès les premières pages : une scène cauchemardesque dans le
train : noir complet avec plein de cadavres sur les fauteuils. Quand le jeune Téru se réveille c'est la panique qui
s'empare de lui. Est-il le seul rescapé ? Rapidement il s'aperçoit
que le tunnel est bouché par des gravas des deux côtés. Comment
va-t-il s'en sortir ? Les secours vont-ils le sauver ?
Le point fort de cette série : un très bon scénario
qui joue évidemment sur le suspens, l'effroi et l'addiction du
lecteur qui osera tourner les pages. C'est un manga étouffant où l'angoisse monte rapidement. Le sentiment de peur des personnages prend différents aspects, à divers degrés et c'est au yoyo que joue le mangaka pour nous soulever le coeur d'un seul coup et nous laisser respirer un temps avant de repartir de plus belle. On se demande constamment comment il va réussir à nous surprendre, à contourner les obstacles et à maintenir en haleine le lecteur.
Au bout de 4 tomes (là où je me suis arrêté pour l'instant) je reste conquis, hypnotisé et toujours sous tension. Aaaaaaaaaaaaaah j'adore ça ! Merci Olivier pour la découverte !
Pika graphic a eu la bonne idée de rééditer cette série (en 10 tomes) dans un format plus grand que la première édition et de meilleure qualité (effort sur les couvertures) avec des premières pages papier glacé et en couleur !
Dragon Head - Minetaro Mochizuki - Pika Graphic
Cette chose que vous appelez un monstre n'est que le reflet d'un monde de peur, dans lequel nous vivons...Face à la mort, la peur naît et grandit dans notre cœur...Peut-être que nous voyons, à travers ce monstre, la laideurs des autres...mais aussi la nôtre. (Volume 5)
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mercredi, avril 11, 2012
On the road by Walter Salles
Sortie dans les salles le 23 mai 2012
http://www.ontheroad-themovie.com/
http://ontheroad-themoviefr.blogspot.fr/
"Sur la route" est paru en 1951. Jack Kerouac avait l’intention de
l'adapter lui-même, avec James Dean et Marlon Brando comme têtes
d’affiches. Le projet n’aboutit pas. Le documentariste D.A. Pennebaker,
un ami proche de l’auteur, s’y intéressa de nouveau dans les années
1960. Puis Francis Ford Coppola acheta les droits en 1979, après avoir
fondé Zoetrope. Il proposa la réalisation à Jean-Luc Godard, qui fit le
voyage jusqu’à San Francisco mais repartit la veille de rencontrer
Dennis Hopper en décrétant qu’il n’y avait plus de route nouvelle aux
Etats-Unis.
C’est ce que nous avait expliqué en 2010 le réalisateur brésilien Walter Salles,
auquel Coppola a finalement confié le projet après avoir vu «Carnets de
voyage», son film sur la vie du Che. Plus de trente ans après
l’acquisition des droits par Coppola, l’adaptation du roman culte de la
«Beat Generation» sortira enfin sur grand écran le 23 mai prochain.
(...) Le film a été presque
entièrement tourné au Canada car, selon Walter Salles, il était
impossible de filmer le récit de voyage de Kerouac aux Etats-Unis: «la
géographie a été bouleversée, et les villes n'ont plus rien à voir avec
ce qu'elles étaient. Aujourd'hui, elles se ressemblent toutes».
Sam Riley («Control») y interprète Sal Paradise, le narrateur et
alter-ego de l’auteur. Garrett Heldun («Troie», «Eragon») incarne Dean
Moriarty, son compagnon de voyage, et Kristen Stewart («Twilight») sa
femme Marylou.(Nouvel Observateur)
A noter que Sur la route, le rouleau original sortira en édition de poche chez Folio le 07 mai prochain (+ d'infos)
dimanche, avril 08, 2012
Les Trésors de la Rivière Blanche
En 2009, pour fêter les cinq ans de Rivière Blanche, une anthologie se proposait alors d'offrir un panorama de ses publications grâce aux 14 nouvelles qui composent Les Trésors de la Rivière Blanche.
Je les ai dévorées cette semaine et je dois avouer que j'en suis tout retourné et que j'ai déjà très envie de lire certains auteurs à travers de plus longues productions. Il y a la nouvelle Planche Contact extraite du recueil qui fait suite à Amok, Zombie Blues, dont nous parlions ici. Ce personnage d'enfant, fugace, qui passe d'un cliché à l'autre sur cette planche contact me fait encore frissonner aujourd'hui même si je connais son excellent déroulement et sa fin enflammée.
Thomas Géha quant à lui nous emmène dans un voyage rare de science fiction qui me donne très envie de découvrir A comme Alone (cette nouvelle, l' Ere du Tambalacoque, est d'ailleurs téléchargeable gratuitement à partir de cette page grâce à un lien sur la gauche). Nous chroniquerons bientôt un autre de ses ouvrages (la Guerre des Chiffoneurs qui risque d'être ma toute prochaine lecture...).
J'y ai également rencontré Bruno Bordier à travers une histoire cocasse de passage à l'âge adulte dans un univers de lapins chasseurs en 2 ou 3D. Surprenant.
Quant à François Darnaudet que nous évoquions déjà ici, il montre un futur où l'écrit serait proscrit, prohibé et on se plaît alors à s'imaginer dans cette transgression ultime : la lecture.
Claude J. Legrand m'était jusqu'alors totalement inconnu. Il nous conte le Rat de Mirfak (on le trouve ici également). Hommes et femmes médecins peuvent êtres miniaturisés puis injectés dans le corps de ce rat très rare et craintif dont l'espèce se meurt. Le retour est parfois brutal à cause du choc des proportions : l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Joseph Ouaknine propose cette offre alléchante : Ressuscitez vos morts! Et oui, c'est ce que propose cette entreprise de pompes funèbres. Mais même si cela apparaît d'abord comme gratuit, tout à un prix... Le recueil dont est extraite cette nouvelle a l'air absolument exceptionnel, tout comme son titre : A l'Ombre d'Halloween. A n'en pas douter, une future lecture également.
Et tant d'autres encore, le Conte d'Argent d' Eric Boissau qui ouvre cette malle aux trésors, est une sorte de fable morale où le trésor n'est pas forcément ce que l'on croit. La colère des Martiens de Maurice Limat nous offre le spectacle d'auteurs de science fiction capturés par des Martiens afin de ressembler aux caricatures qu'ils avaient fait d'eux. Le retournement de situation est saisissant.
Et puis il y a Jean-Marc Lofficier. Dans Faut pas pousser Mamie dans les Schlingniarfs, il nous brosse le portrait d'une inénarrable belle-mère à qui il arrive un évènement hors du commun pour dire le moins.Irrésistible. Xavier Mauméjean, lui, nous raconte une journée dans la vie de Mme Atomos. J'ai du coup très envie de découvrir cette asiatique, dépeinte ici au coeur d'un Londres baroque, et à qui rien ne semble impossible. Il ne s'écoulera pas longtemps avant que j'aille faire un tour de ce côté. Et puis il y a ce noir duo constitué de Sylvie Miller et Philippe Ward qui nous chantent ici After Midnight, ou comment le passage à l'an 2001, ce troisième millénaire apocalyptique, ne peut s'écrire que dans le sang et la bile.
Et puis il y a Jean-Marc Lofficier. Dans Faut pas pousser Mamie dans les Schlingniarfs, il nous brosse le portrait d'une inénarrable belle-mère à qui il arrive un évènement hors du commun pour dire le moins.Irrésistible. Xavier Mauméjean, lui, nous raconte une journée dans la vie de Mme Atomos. J'ai du coup très envie de découvrir cette asiatique, dépeinte ici au coeur d'un Londres baroque, et à qui rien ne semble impossible. Il ne s'écoulera pas longtemps avant que j'aille faire un tour de ce côté. Et puis il y a ce noir duo constitué de Sylvie Miller et Philippe Ward qui nous chantent ici After Midnight, ou comment le passage à l'an 2001, ce troisième millénaire apocalyptique, ne peut s'écrire que dans le sang et la bile.
De trouvailles en trouvailles, je me plais à rêver à tous ces textes qu'il me reste à lire, à tous ces moments de joie extatique. Ce plaisir éphémère et incomparable de la lecture. Simple et pourtant irremplaçable. Que de nouveau, à travers ces lignes, Philippe Ward en soit remercié.
samedi, avril 07, 2012
vendredi, avril 06, 2012
Vendredi lecture : Dans la peau d'un jeune Homo + L'innocent de Palerme
Une bande dessinée criante de vérité que j'avais découvert chez Alain.
Un roman pour ados sur la mafia sicilienne écrit par une écrivain italienne reconnue.
Dans la peau d'un jeune homo - Hugues Barthe - Hachette littératures (2006)
L'innocent de Palerme - Silvana Gandolfi - Editions Les grandes personnes (2011)
jeudi, avril 05, 2012
Rivière Blanche : Nouvel Arrivage
Autant le dire tout de suite, j'ai confiance en Philippe Ward.
Alors quand je lui ai demandé de me proposer le meilleur côté de la science-fiction chez Rivière Blanche et qu'il m'a écrit, tiens, je t'enverrais bien La Guerre des Chiffonneurs, je l'ai pris au mot. C'est ce même texte qui vient d'arriver sur l'Avenue, ainsi qu'un recueil de nouvelles qui offre un panorama, je pense intéressant, des auteurs que propose Rivière Blanche.
Vous l'aurez compris, sur l'Avenue on se réjouit au maximum de ce nouveau partenariat.
Voici donc, à n'en pas douter, deux trésors que nous découvrirons très vite afin de vous les faire partager.
mercredi, avril 04, 2012
Vers les lueurs de Dominique A
En 1991, ou était-ce 1992, un jour gris comme aujourd'hui, c'était à Clermont-Ferrand, dans un magasin de disques qui s'appelle toujours Spliff Records, j'ai découvert le premier album de Dominique A. La Fossette est toujours, plus de 20 ans après, dans le meuble où se trouvent tous mes cds préférés, dans la chambre.
Il y avait notamment le courage des oiseaux et l'incroyable écho. Cet écho qui résonnera toujours dans ma mémoire. Bien-sûr, même si la vie a continué, mon chemin s'est peu à peu éloigné de ses compositions, je m'y retrouvais moins et puis sûrement que j'avais envie d'autres choses, d'autres sons, d'autres visages, d'autres mélodies, d'autres paroles aussi. Ses albums suivants me plaisaient, mais pas avec ce sentiment que je retrouve aujourd'hui. Cette grâce infinie qui parfois étincelait dans certains exemples de sa discographie. Mais là, avec vers les lueurs il nous mène même au-delà de tout ce que j'ai entendu de lui jusqu'à présent. Il nous transporte à travers des histoires exceptionnelles, troublantes et bouleversantes.
Vers les lueurs donc, c'est le titre du tout nouvel opus de Dominique A. Et des lumières il y en a tellement dans ce disque que c'est un véritable feu d'artifice. On s'y émeut à l'écoute de contre un arbre, on prend de la hauteur avec Rendez-nous la lumière, on se plaît à sourire des accents de voyages de close west, et on passe de l'un à l'autre des 15 titres (pour l'édition collector FNAC) avec une joie extatique de chaque instant.
J'ai pleuré. J'ai pleuré à chaudes larmes à la découverte de mon titre préféré de cet exceptionnel album : Vers le Bleu.
Vers le bleu, à écouter en cliquant sur le titre. En voici ci-dessous une version acoustique.
Cher Dominique A, merci de posséder ce talent toujours en évolution. Jamais figé. Ce génie qui me fait vibrer aujourd'hui encore bien plus qu'hier. Merci.
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