Cuba libre de Nick Stone
Après
Tonton clarinette et Voodoo land, Max Mingus est de retour en tant
que détective privé à Miami. En 48h, son ancien collègue Edon
Burns et son ami de toujours Joe Liston sont assassinés. Très vite
le FBI le contraint de suivre la piste d'une certaine Vanetta Brown.
Activiste des droits civiques dans les années 60/70, elle a réussi
à rejoindre Fidel Castro à Cuba. Elle y serait toujours, à Max
d'aller la retrouver. Il n'a pas véritablement le choix car s'il
refuse le FBI le remet en prison pour blanchiment d'argent. Mais de
toutes façons, par amitié pour Joe, Max est bien décidé à s'y
rendre.
Pourtant
à peine arrivé à Cuba, il s'aperçoit rapidement qu'il y faudra
décoder l'île et son histoire géopolitique complexe, lire entre
les lignes et remonter le temps pour retrouver cette femme. A travers une intrigue qui tient la route, Nick Stone (sûrement très bien documenté) nous fait découvrir et aimer cette île. C'est ce pour quoi j'avais eu envie de lire ce roman. Selon moi, c'est très réussit.
Dans ce dernier volet, Max Mingus se fait
vieux et malgré quelques scènes musclés, le rythme du roman est
assez tranquille (contrairement à mes souvenirs de lecture de Tonton
Clarinette). Par ses
charmes touristiques et son pouvoir d'attraction, l'île de Cuba ferait
presque oublier à Max Mingus ce pourquoi il est venu. Pourtant derrière
le rideau, les cadavres sont nombreux et les vérités cachées
voient enfin le jour. Nick Stone finit symboliquement et admirablement son roman par le jour
de l'élection d'Obama en 2008.
Bruno a lui aussi été emballé par ce roman : voir son avis sur Passion Polar.
Nick
Stone relie très bien ses différents romans pour en faire une
trilogie cohérente. Sans
avoir lu les deux premiers tomes (j'ai lu uniquement Tonton clarinette), je pense qu'on peut s'y retrouver sans
problème tout en prenant plaisir dans sa lecture.
Bruno a lui aussi été emballé par ce roman : voir son avis sur Passion Polar.
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