Rosemary's baby - Ira Levin
J'avais vu le film il y a plus de 10 ans, je me souviens avoir eu les chocottes mais impossible de me rappeler de la fin. Ce roman, il y a quelques années était offert pour l'achat de deux volumes de la collection Pavillons Poche. Il était resté sur les étagères de la bibliothèque. Je l'ai ressorti la semaine dernière lors de mes vacances bretonnes. Un livre idéal dans lequel il est facile de se plonger, que l'on peut lâcher à tout moment pour y revenir aussi aisément et avec un très grand plaisir.
Rosemary et son compagnon Guy, acteur à New York emménagent dans la résidence de leur rêves Le Bramford. Pourtant l'un de leurs proches leur déconseille de s'y installer pour causes de meurtres, suicides et autres malheurs qui s'y sont déroulés. N'étant pas superstitieux, ils décident quand même d'y vivre. Ils font rapidement la connaissance de leur voisins de palier, un couple de retraités un poil collants et très curieux mais adorables. Ces derniers vont être aux petits soins avec Rosemary qui leur annonce sa grossesse.
Présenté comme un classique du genre en 4ème de couverture, Rosemay's baby est un livre fondateur d'une veine néogothique dont le hérault le plus célèbre, Stephen King, n'a pas caché ce qu'il devait à son auteur.
Ce qui m'a plu dans ce livre, c'est que tout est suggéré. Ira Levin insinue un doute permanent dans la tête de Rosemary qui devient peu à peu paranoïaque vis à vis de son entourage. Et si quelqu'un en voulait à son futur bébé ? Satanisme et autres mystères occultes sont au programme dans cette histoire où finalement il ne se passe pas grand chose si ce n'est dans la tête de Rosemary. L'atmosphère devient pesante au fur et à mesure. Ca monte en crescendo, les nerfs du lecteur sont mis à mal et c'est tant mieux. Les réponses à tous les tourments de Rosemary ne viendront qu'à la toute fin. Une fin très réussie qui cloue le bec au lecteur.
Il ne reste plus qu'à revoir le film!
Rosemary's baby - Ira Levin - Pavillons Poche - Robert Laffont - 1967 - traduction par Elisabeth Janvier (1968).
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