La tour des damnés de Brian Aldiss
En Inde, une expérience est menée : construire une tour géante pour lutter contre la surpopulation. Au départ 1500 personnes y sont logées. 25 ans plus tard c'est 75 000 personnes qui s'entassent sur 50 étages répartis eux-même en 10 niveaux. Thomas Dixit un expert du CERGAFD (Centre Ethnographiques de Recherches sur les Groupes à Forte Densité) est envoyé dans la tour pour savoir si cette expérience est concluante, ou si à l'inverse il est nécessaire de la détruire.
Ce n'est pas le premier expert à y entrer, si ce n'est qu'aucun est revenu vivant. Une fois sur place il doit apporter la preuve que les habitants de la tour ont pu développer des capacités de perception extrasensorielle, habilitée qui intéresse grandement l'extérieur.
Ce que Thomas n'a pas prévu c'est de se heurter à certains habitants qui préfèrent rester dans cette tour et ne plus avoir le moindre contact avec l'extérieur. En 25 ans, les résidents ont su développer leur propre mode de vie , avec des chefs de clans (par niveau) et où l'esclavage est de retour. Ils en sont à la quatrième génération où il est possible vers l'âge de 10 ans d'avoir des enfants et où vous êtes considéré comme un vieillard à l'âge de 20 ans.
Après Un logique nommé Joe de Murray Leinster, je continue avec un autre titre de la collection Dyschroniques des éditions Le passager Clandestin.
Les premières pages nous apprennent l'issue de l'histoire. Le lecteur poursuit avec une découverte de quelques habitants de la tour et une description de celle-ci qui fait froid dans le dos. Brian Aldiss a réussi à me captiver et à m'emmener avec lui dans les couloirs sombres de cette tour. L'intrigue commence véritablement avec l'entrée de l'expert dans la tour et sa mission à accomplir.
De manière habile, Brian Aldiss démontre comment l'homme trouve des moyens détournés pour survivre à n'importe quel prix et comment il s'en accommode. C'est très bien vu.
Les éditions Le passager clandestin ont su redonner une nouvelle vie à cette nouvelle d'anticipation, qui écrite en 1968 reste toujours lisible et d'actualité.
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