Le premier qui l'a dit de Ferzan Ozpetck
Hier soir, nous sommes allé voir ce film italien qui fait parler de lui.
On s'attendait plus à une comédie qu'à un drame familial qui ne devait apparemment être qu'une excuse. Deux fils homosexuels révèlent leur secret à leurs parents.
Et bien, dès les premières images de ce mariage où l'on n'est sûr que d'une chose, c'est l'identité de la mariée (qui plus tard deviendra la grand-mère au premier plan ci-dessus, et quelle grand-mère! un personnage de légende), on découvre une terre italienne, Toscane probablement, et une architecture remplie de dédales dans lesquelles on souhaite se perdre pendant longtemps.
Alors bien sûr le film est trop court, sa structure un peu répétitive (émotion, rire, émotion...), mais on entre dans cet univers pour n'en plus ressortir.
Quelle joie de plonger dans le regard de l'acteur principal abasourdi qu'il est par cette femme qu'il ne peut aimer :
Avec elle et son petit ami (à lui) sur la plage :
et ses amis gays en provenance directe de Rome :
Bref, un régal des sens. Un film simple, populaire, qui fait réfléchir et rêver. Tout cela servi par un jeu d'acteurs hors du commun, d'une justesse époustouflante. Encore une fois, ma préférence va au personnage de la grand-mère, prodigieuse Ilaria Occhini, qui insuffle une vie si troublante non seulement à ce rôle, mais aussi à cette famille et finalement à tout le film.
Au milieu de la danse de toutes ces images, je me suis rappelé que ce qui est important dans la vie. Vraiment. C'est de se tromper, d'essayer, d'avancer. Toujours. Sans savoir ce qui adviendra, mais en suivant son instinct, ses envies, qui savent où nous guider. Pour le meilleur.
Déjà un classique, dont j'attends la sortie dvd avec une impatience réelle, et la BO, déjà commandée sur le net la nuit dernière, presqu'autant.
Courez-y!
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