Un hiver anglais aux côtés de David Lean
Après avoir découvert Summertime (et redécouvert Venise par la même occasion) l'été dernier en import anglais (quelle joie qu'il ressorte maintenant en France, merci Carlotta!), ainsi que Brève rencontre grâce à Babette, voici donc une cuvée de prestige.
J'ai d'abord visionné L'Esprit s'amuse. Fantastique histoire entre le réel et le monde des morts. De ceux qui viennent hanter ce couple bourgeois qui finalement... un délice dans une gamme de couleurs vertes et beige superbes.
Le Technicolor de Happy Breed (Heureux Mortels en français), est intéressant parce qu'il ressemble incroyablement à du noir et blanc. Il n'y a en effet pas d'effet de couleurs vives et le spectre chromatique est très plat ce qui permet aux personnages de puiser leur identité même dans cette gamme "eau de vaisselle".
A ce propos le choix de l'image de couverture de la jaquette du DVD est excellent. On y découvre le père de famille et la mère, l'inoubliable Celia Johnson (celle-là même si bouleversante dans Brève rencontre). Sur cette image de couverture, elle fait la vaisselle et son mari regarde à travers une fenêtre entrouverte. C'est dans cet entrebeillement que le film propose de nous montrer Londres de 1919 à 1939. Avec ses joies, ses peines, ses désespoirs. Et finalement cet amour, ce désir gris.
A ce propos le choix de l'image de couverture de la jaquette du DVD est excellent. On y découvre le père de famille et la mère, l'inoubliable Celia Johnson (celle-là même si bouleversante dans Brève rencontre). Sur cette image de couverture, elle fait la vaisselle et son mari regarde à travers une fenêtre entrouverte. C'est dans cet entrebeillement que le film propose de nous montrer Londres de 1919 à 1939. Avec ses joies, ses peines, ses désespoirs. Et finalement cet amour, ce désir gris.
Une merveille que je vous encourage à découvrir. Il me reste encore deux films du coffret dont je vais pouvoir me délecter, que c'est bon l'hiver aux côtés de David Lean.
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