Le guetteur, un film de Michele Placido



Le commissaire Mattei, en charge de la plus grosse affaire de banditisme de toute sa carrière, se lance à la recherche du mystérieux sniper qui a décimé à lui seul toute son équipe. 

Un scénario classique voire déjà vu. Un casse qui tourne mal. Une bande dont les membres s’entre-tuent avec son lot de trahisons. Le film se concentre sur ces bandits, exit le commissaire Auteuil qui apparaît au début, un peu au milieu et revient à la fin. Sa "plus grosse affaire de banditisme de sa carrière" est un effet d'annonce qui tombe un peu à plat. Auteuil + film polar = Carton au box office ? Pas si sûr. D'ailleurs ce dernier commence à se faire vieux dans les scènes d'action et manque de personnalité. Idem pour Mathieu Kassovitz (le méchant sniper) dont les expressions sont parfaites pour un photomaton. Les acteurs remplissent leur part, ni plus ni moins sans véritablement d'enthousiasme. Ils m'ont fait penser aux personnages des romans de Manchette (pas de sentiments, froids). L'apparition pendant 5 secondes de Fanny Ardant est presque incongrue (liftée à mort avec une choucroute sur la tête, j'ai ri). 

Malgré ces réserves, j'ai passé un très bon moment. Le réalisateur de Romanzo criminale revient avec un polar pur jus, qui rempli son contrat côté suspens et tension. Tout ce dont j'avais envie.    

Commentaires

Yv a dit…
Parfois, un film, comme un lvre, ça ne sert qu'à çà, passer un bon moment et quand ça marche, tant mieux !