Les chansons de l'innocence retrouvée de Étienne Daho
Une semaine que le nouvel album d'Étienne Daho tourne en boucle sur l'Avenue...
A la première écoute, on est déjà conquis, accros. Album, certes ultra produit, mais top, une vraie merveille. L'attente fut longue depuis L'invitation en 2007 (qui nous avait moins emballé), mais cela valait le coup. Force est de constater que le projet Le condamné a mort avec Jeanne Moreau a laissé de nombreuses traces, jusque dans l écriture, la façon dont Daho pose sa voix (notamment sur les titres : L'homme qui marche et Le malentendu).
Le premier single Les chansons de l'innocence retrouvée sorti en juin dernier annonçait une couleur disco à l'album. Daho l'a souligné dans plusieurs interviews récentes, il a beaucoup écouté de musique soul, de disco ces dernières années. Il s'en est magnifiquement imprégné pour nous offrir des titres très efficaces : Les torrents défendus avec la complicité de Nile Rodgers ou encore L étrangère avec Debbie Harry.
Si La peau dure, deuxième single sorti en octobre juste avant l'album est un bon choix pour promotionner l'album, il reste presque trop évident mais d'une grande efficacité.
Dominique A offre à Daho un très beau titre En surface dont la version en duo sur le CD bonus de l'édition limitée vaut le détour. Les deux titres inédits (Bleu gitanes et Les lueurs matinales) du même CD bonus sont assez bonnes mais on comprend qu'elles aient été écartées de l'album qui, avec ses 11 titres, est très homogène à l'écoute.
45 tours La peau dure - photo perso
Il nous faudra plusieurs semaines pour apprécier à sa juste valeur les textes riches en double lecture.
Vous l'aurez compris, un album coup de coeur avec une pop énergique qui va devenir à n'en pas douter un de nos albums préférés aux côtés de Paris ailleurs et Corps et armes.
Vivement l'automne 2014 pour aller applaudir Monsieur Daho sur scène !
Commentaires
Il ne me reste plus qu'à essayer de mettre la main sur le remix inédit iTunes (par Yann Wagner) et l'inédit Facebook (L’été ou presque )
Vivement les concerts.