Plus tard ou jamais - André Aciman
Comme chaque été, la famille d'Elio reçoit un étudiant à passer quelques mois en pension dans leur résidence italienne au bord de la mer. Cette année, Elio,, âgé de 17 ans rencontre le nouvel arrivant : Olivier, un jeune professeur dont il tombe littéralement amoureux. Troublé, il essaiera de l'éviter, d'être distant, de feindre son attirance, mais impossible de résister devant son magnétisme et son charme.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman aussi émouvant sur la passion amoureuse depuis La chambre de Giovani. L'écriture est d'une incroyable beauté, décortiquant à la fois avec pudeur et crudité les sentiments de cet adolescent. La montée de son désir, ses doutes, ses paradoxes face à Olivier sont magnifiquement dépeints. Les événements nous sont racontés avec la distance des années, Elio, essayant de reconstituer ces quelques semaines qui le marqueront à jamais.
Et puis, l'Italie. Un pays que j'aime beaucoup et que j'ai eu plaisir de retrouver dans cette histoire, l'impression d'y être (sa chaleur, la plage, ses rues...) ou d'entendre les personnages parler (plusieurs passages ou expressions sont en italiens et participent au décor et à l'ambiance).
Et puis, l'Italie. Un pays que j'aime beaucoup et que j'ai eu plaisir de retrouver dans cette histoire, l'impression d'y être (sa chaleur, la plage, ses rues...) ou d'entendre les personnages parler (plusieurs passages ou expressions sont en italiens et participent au décor et à l'ambiance).
Certains reprocheront à André Aciman son écriture peut-être trop cérébrale et ampoulée. Néanmoins, elle participe à la montée en puissance de l'histoire, celle du désir et des pulsions des deux protagonistes.
Enfin, je trouve le titre français du roman assez bien choisi, même si le traducteur aurait pu conserver le titre original Call me by your name.
Plus tard ou jamais - André Aciman - Editions de l'Olivier - 2008
Commentaires
Alors, Plus tard où Jamais ? Non !
C'est tout de suite ...
Merci je note et bonne journée in The Avenue :D
Une exception toutefois : les poignantes retrouvailles vingt ans plus tard, des deux amants qui n’ont rien oublié. Tout comme Elio, Oliver, même s’il est désormais marié et père de deux enfants, garde un souvenir indélébile de cet été-là, exempt de tout regret mais teinté d’une douce nostalgie.
@ In cold blog : c'était un clin d'oeil pour toi, ayant retrouvé ton avis sur babelio (hé hé hé)
@ Joseph : pas facile d'expliquer. Ce n'est pas du Proust, Butor, je sais (pas lu). mais comme le dit dans sa chronique "in cold blog" un style précieux. un livre que j'avais repéré à la librairie "http://motsbouche.com/fr/" qui en avait fait un coup de coeur. Un roman qui a fait écho à ma vie. j'espère que tu pourras le lire. n'hésite pas à revenir pour me donner ton avis. ciao